vendredi 23 juin 2017

T comme... Tribunal

Les Plancard de Carcassonne ont eu affaire avec la justice. Soit comme victimes, soit comme prévenus. Des articles intéressants à plus d'un titre.

On se souvient du billet d'hier sur le vase de Sèvres du Président de la République. Décerné pour une course automobile à Guillaue-Michel Plancard, industriel carcassonnais.

Force est de constater qu'il aimait visiblement la vitesse et jouait les pilote au volant de son automobile. Il en est visiblement de même pour son fils : Emile Jean Jules François dont nous avons déjà conté les exploits et dont nous reparlerons à la lettre Z.
Né en 1887, il est au volant de sa voiture le 13 octobre 1910. Il a 23 ans, et roule visiblement très vite (pour l'époque). Refus d'obtempérer, excès de vitesse et défaut d'éclairage, voilà de quoi on l'accuse dans cet article du Courrier de l'Aude du 30 novembre 1910 :


De plus il écrase un chien ! Au passage, on apprend qu'il est industriel à Cennes-Monestiès (une autre voie de recherche). Il est finalement condamné à des amendes :


Le même François remet ça en 1914. Le Courrier de l'Aude du 25 mars 1914 relate cet accident où il renverse au lieu-dit "Le pont rouge" sur la route Minervoise un certain Louis Gauthier. Il est condamné à 25 frcs d'amende et 300 de dommages et intérêts.


C'est ici que le piéton a été renversé :




Parfois, l'accident survient avec une voiture de la société Plancard. Comme le 14 avril 1909 dans cet article du Courrier de l'Aude où le véhicule heurte sans gravité un cycliste à Chalabre :


Parfois aussi les Plancard sont vicitmes. En l'occurrence la Société de Guillaume-Michel. Déjà en 1910, le Courrier de l'Aude du 13 juillet relate un vol de cuivre par l'un des employés qui le revendait "bien au-dessus du cours" à un chiffonnier. Ce dernier a été condamné à 1 mois de prison.


Enfin, Le Courrier de l'Aude du 13 janvier 1916, relate une affaire similaire suite à une plainte du comptable de la Maison Plancard pour vol de cuivre. Trois employés revendant du cuivre à un chiffonnier.


On les retrouve dans un article du même journal du 29 février suivant. Ils sont dits "journaliers ou manœuvres" à Carcassonne et ont donc perdu leur emploi à la Maison Plancard.


Ils sont tus condamnés à des peines diverses :




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