mercredi 4 mars 2015

C'est parti pour le Challenge AZ... Direction le cimetière !

Je me suis demandé ce que j'allais bien pouvoir raconter de nouveau pour la troisième année consécutive.
Et puis, c'était trop bête finalement de se dire qu'on je ne phosphorerais plus sur la question de mes ancêtres.

Il y a bien les K, les Q et autres W, X, Y et Z qui complexifient le choix des mots, mais que serait une passion sans une pointe difficulté et une once d'obstacles qui pimentent finalement le jeu.

La généalogie est passionnante aussi en cela qu'elle permet de mener des enquêtes et de prendre des chemins qu'on n'aurait pas cru possibles pour toucher au Graal. Aussitôt qu'un trésor est enfin engrangé, la fièvre de la quête d'un autre annihile presque le souvenir des efforts qu'il a fallu déployer pour venir à bout du précédent... Et l'on s'y jette avec délice et bonheur.

Nous voici donc à deux mois du prochain ChallengeAZ concocté par Sophie Boudarel.

Pour ma part, je ne vais pas procéder comme pour les deux années précédentes où les billets n'avaient pas de lien entre aux à part ceux de relier mes Sosa. J'ai décidé pour le mois de juin 2015 de balayer l'alphabet en m'aidant d'un thème précis... Mais lequel choisir ? Il y en a tant : les métiers ? Les actes ou les personnes insolites ? Les femmes ? Les enfants ? Les orphelins ? Les abandonnés ? Et pourquoi pas les forces de la nature qui peuplent les branches de mon arbre et qui terminent leur vie quasi centenaires. Ou alors tous ceux qui sont contemporains de Louis XIV ou de Napoléon Ier ? Ou ceux qui naissent sous l'Ancien Régime et terminent leur vie sous le Second Empire (si, si ça existe)... Dans une vaste traversée des régimes et de l'Histoire. Ou alors, choisir 26 Sosa au numéro tout rond : 10, 20, 50, 100 ou 1000 comme écrit récemment.

J'ai voulu faire simple. Je me suis demandé quel était le point commun entre tous mes ancêtres. La réponse est simple : l'immense majorité est morte et enterrée depuis belle lurette. Et puis, le premier conseil que l'on donne au généalogiste débutant, n'est-il pas d'aller recueillir des informations capitales dans ce lieu... Le cimetière est "the place to be" du généalogiste. Nous ne serons jamais aussi proche de nos trisaïeux que devant leurs tombes.

Voilà donc le thème que je me suis fixé : déployer les 26 lettres autour de la mort. Des billets, dans les Challenges précédents en faisait état ponctuellement. J'ai essayé dans ce Challenge AZ 2015 de prendre la question de façon nouvelle et de mêler faits historiques, contingences généalogiques et souvenirs familiaux.

Car comme le disait Marcel Arland (1899-1986), écrivain haut-marnais et académicien français très marqué dans son enfance par la perte de ses parents, disait dans "La consolation du voyageur" : "Si je ne m'occupe pas de nos morts, qui s'en occupera ?"