mardi 29 juin 2010

Bienvenue à Hadrien !


Hadrien, le dernier « petit Plancard » en date et descendant direct de Jean Plancard et d’Antoinette Bac, est né le 17 juin dernier à la maternité de la clinique Claude Bernard de Metz (57). Il est le fils de Frédéric (de la branche de Gabriel né en 1812 à Carcassonne) et de Marie-Astrid Cordier.
Il valait bien un petit billet dans ce blog qui est consacré aux ancêtres mais aussi aux actualités de la famille.
Le prochain billet sera, lui, bien consacré à François Plancard et à sa descendance.

mardi 8 juin 2010

D'où vient le nom Plancard ?


Le patronyme Plancard est, selon toute vraisemblance lié au bois et provient, sonorité oblige, du Sud de la France. Soit qu’il désigne quelqu’un qui travaillait dans ce domaine, soit qui habitait sans doute à proximité d’un pont en mauvais état : un plancard, fait de planches mal ajustées.
Cependant, on trouve en France une commune de Haute-Garonne, dénommée Saint-Plancard (illustration). Mais là, rien à voir avec un pont. C’est en fait la forme locale de Saint-Pancrace, l’un des saints de glace. D’ailleurs l’église du lieu est placée sous ce vocable. Plancard pourrait alors, pourquoi pas, être la reprise en patronyme du nom de ce saint comme l’est le nom Martin par exemple.
Toujours en Haute-Garonne, la commune de Bonrepos-Riquet dispose d’un lieu-dit « Le Plancard » et dans l’Aveyron, un lieu-dit du village de Vabre-Tizac se nomme « Plancard ». Sans doute dans ce cas-là, ces lieux-dits sont-ils liés à un pont bancal se trouvant à cet endroit.
Plus étrange, on trouve dans le « Français familier populaire et argotique » de Pierre Enckell à la page 386 du volume consacré à 1870 : « La veuve Plancard » qui est synonyme de « le Mont de Piété », pour une raison inconnue.
Enfin, il faut savoir que « le plancard » était également une étoffe. L’article consacré au « Fleuret », dans l’encyclopédie de Diderot et d’Alembert, stipule : « Espèce de fil qui se fait avec la soie des cocons et le reste des cocons après qu’on a ôté toute la bonne soie, ou la soie des cocons de rebut. On donne le même nom aux étoffes faites de cette soie et à la sorte de toile de Bretagne qu’on appelle plancard et dont on fait un commerce aux Indes ».
En conclusion, l’origine du nom Plancard peut être multiple. Il est probable que la version du pont de bois est la bonne, mais n’oublions pas que les Plancard, à l’origine, travaillait l’étoffe…
Les prochains billets seront consacrés à François Plancard (frère de Gabriel, le fondateur de la branche en Algérie) et a sa descendance qui ont formé une véritable dynastie de serruriers-fondeurs à Carcassonne. François a même été le créateur d'une éolienne hors du commun. Un universitaire travaille actuellement sur ces personnes...

mercredi 2 juin 2010

Jean-Pierre Félix Plancard, prisonnier à Metz !


Difficile de retrouver la trace de ce premier fils de Gabriel Plancard (1812-1856). Inscrit à l’état-civile de Koléa (Algérie) sous le nom de Plancart avec un « t », il naît dans cette ville le 12 décembre 1849. A 18 ans, le 11 avril 1868, il s’engage dans l’armée (la tradition est respectée !) et plus précisément au 1er Régiment de Chasseurs d’Afrique. Sa fiche est conservée aux archives du Service Historique de la Défense au Château de Vincennes.
Sa taille est de 1,70 m, il a le visage ovale, le front bas, les yeux noirs, le nez ordinaire, la bouche grande, le menton rond, les cheveux et les sourcils noirs.
Le chasseur de 2e Classe Plancard qui fera partie des 2e, 6e et 5e bataillon de ce régiment, reste en Afrique du Nord jusqu’en juillet 1870 date à laquelle il est incorporé dans l’Armée du Rhin le 2 juillet 1870.
La guerre fut déclarée à l’Allemagne le 19 juillet 1870. Les revers s’accumulent pour Napoléon III. Le général Bazaine s’enferme dans Metz avec une armée de près de 177.000 hommes dont Jean-Pierre Félix Plancard. Napoléon III capitule le 2 septembre 1871 à Sedan mais Bazaine tient dans Metz assiégé et capitule le 27 octobre. Trois jours plus tôt, Jean-Pierre Félix Plancard est « fait prisonnier de guerre à la capitulation de Metz rendue par suite des préliminaires de Paix ».(En illustration la porte dite des Allemands à Metz)
Voilà donc cet homme, bien loin de son Koléa natal et de sa résidence de Blida. Il reste un bel exemple d’histoire personnelle rencontrant la grande Histoire.
De retour en Algérie, certificat de bonne conduite en poche, il va exercer à Koléa la profession de restaurateur et, le 4 avril 1883 alors qu’il a 33 ans, il va épouser Marie Erminie Mairot âgée de 29 ans. Cette dernière est née en 1853 à Chasnans au lieu-dit « Les Granges », un petit village du Doubs où sa mère vit toujours au moment de son mariage. Le couple n’aura pas d’enfant. Jean-Pierre Félix décédant quelques mois après son mariage en 1883.
Le prochain billet sera consacré à l'origine et à la signification du nom Plancard.