mercredi 21 juin 2017

R comme Remises de prix et obtention du poireau

La presse régionale ou départementale fourmille de remises de prix en tout genre.

Et les Plancard pullulent dans cette rubrique.

Comme l'écrit du brevet élémentaire remporté haut la main par cette demoiselle Plancard dans "Le Courrier de l'Aude" du 1er juillet 1891. Le Brevet élémentaire qui se préparait en trois ans après les classes primaires étaient une aubaine pour les filles qui n'était pas encore admises aux épreuves du baccalauréat.


 Récompense scolaire aussi pour ce François Plancard de l'école du Musée, école laïque sur le square Gambetta de Carcassonne. École laïque ? Toutes les branches Plancard ne sont donc pas scolarisées dans des écoles catholiques.

Le jeune François Plancard, en fait François Marius, petit-fils du fondeur François, né en 1870 reçoit donc un prix de 3e classe (il y en a 5) par le Sou des écoles.


 Et il faut voir le décorum. Les lauréats des premiers prix : Arthur Sarrazin pour l'école du Bastion et Théophile Peyrottes, pour l'école du musée se font coiffé d'une couronne qu'ils vont "spontanément" et dignement déposer sur le buste de la République comme en témoigne l'article de "La Fraternité" du 21 août 1880.

Les écoles chrétiennes de la ville basse ne sont pas en reste. Puisqu'un article du "Courrier de l'Aude" du 12 août 1886, couronne un autre François Plancard, 7 ans, lui aussi petit-fils du fondeur François. Il est l'un des trois enfants à recevoir le prix Vergnes en l'occurrence, un livret de Caisse d’Épargne.


2e prix ex-æquo pour le même François Plancard qui excelle visiblement en gymnastique dans cette article du "Rappel de l'Aude" du 1er août 1893.


Les prix reçus peuvent aussi découler de son activité professionnelle et par là renseigner sur les activités des ses ancêtres.

Comme dans cet article du Messager du Midi du 21 août 1867 où Jean Plancard reçoit une mention honorable pour un porte-bouteilles à l'exposition industrielle de Carcassonne.


Ou cette médaille d'or pour François Plancard à l'exposition industrielle et commerciale de Carcassonne de 1884 dans un article de "La Fraternité" du 16 juillet 1884 :


Un prix aussi pour un vin remarquable : une médaille d'argent pour un blanc de rouge de 1909 et un blanc de blanc de 1909. Au passage, je ne savais pas qu'un Plancard était viticulteur. On le sait par un encart du "Courrier de l'Aude" du 22 juin 1911 :


Je me demandais bien quel était ce Plancard. Villalier étant un village de l'agglomération de Carcassonne. Je le sais grâce au Journal Officiel du 1er octobre 1920.


Jules-Antonin, pas le médecin, celui qui se marie à Bouilhonnac et dont j'ai par la lettre B de ce ChallengeAZ.

Cette mention au JO signale qu'il est fait chevalier du Mérite Agricole par décret du 24 septembre précédent. Un des mes ancêtres portait donc le fameux "poireau". Comme quoi, la presse ancienne montre encore son utilité dans les recherches généalogiques.

1 commentaire:

Brigitte G a dit…

Très intéressant tout ce reportage à travers la presse. Cela donne de très bonnes idées. A suivre Cordialement Brigitte