mercredi 3 avril 2013

C... comme Carcassonne

Je n'y croyais plus. Je pensais que jamais je ne retrouverais la ville d'origine de la famille en France métropolitaine.

Et puis, au bout de dix ans de recherches, de lettres sans réponse, de coups de fil stériles et de dépouillements d'archives vains, un acte est venu m'éclairer. C'était un acte de décès, celui de Gabriel Plancard mort en 1856 et retrouvé de haute lutte en remontant patiemment la piste des Plancard en Algérie dont je ne savais rien. L'acte mentionnait sa ville de naissance et qu'il était militaire retraité. Un boulevard s'offrait alors à moi.

La lettre C ça peut-être aussi l'initiale de Couscous. Celui de ma grand-mère Irène bien sûr. Avec du poulet et des merguez. Le meilleur du monde. Dans les années 1980, elle était venue, avec son second mari, habiter Montbéliard quelques années. Le dimanche matin, après la kémia (on verra ce mot) dans les vapeurs d'anisette et de Gitane, elle mettait la table, dans les assiettes creuses : la semoule fine roulée patiemment, la viande, les légumes, le bouillon... Souvenirs, souvenirs. La généalogie est aussi faite de ça.

4 commentaires:

Benoit Villecourt a dit…

Tout ce que j'ai découvert en rencontrant la famille de ma femme, rappatriee de l'Orannais mais originaire du Tarn. J'en ai l'eau à la bouche à 6h30 du matin...

Lulu archive Availles a dit…

Carcassonne tant de souvenirs des vacaces de mon enfance ! Premiers vertiges ! Sur l'autre rive de la Méditerrannée le gout des poivrons à l'huile, le caviar d'aubergines. Nous sommes partis d'Espagne, et avons poursuivi le chemin jusqu'à C comme Constantinople !
Merci pour ce billet qui est un concentré de gout d'enfance !

Odile a dit…

Hasard et persévérance donnent chacun une clé pour les recherches. Hummmm c'est pas l'heure, mais le couscous donne sacrément faim ! A bientôt.

Frédéric P. a dit…

Merci de vos commentaires, ils me vont droit au cœur