mardi 28 juin 2016

X comme L'eXplication du texte de 1517

Bon, pour le X, je laisse à votre sagacité ce début de texte signé d'un notaire d'Aix-en-Provence et rédigé en juillet 1517. A votre bon cœur si vous voulez transcrire la suite !
Mes connaissances en paléographie s'arrêtent au XVe siècle. Et ici, le texte, pour simplifier les choses, est en latin.  

Un texte qui commence par le mot "Assignatio" le suivant m'échappe mais la suite doit être "honeste filie Alayone (ou Alcyone) Plancarde filie ? uxor magister(?) Petri Plancardi, faber(?)..."

Visiblement, ce texte de plusieurs pages rédigées sur du parchemin est un contrat de mariage. Entre une certaine Alayone ou Alcyone Plancard fille de Pierre, en 1517 à Aix-en-Provence. Ce Pierre en question doit exercer la profession de "faber" soit forgeron. A noter que le nom de famille a été latinisé.



C'est en tout cas ce que j'arrive à déchiffrer. Quant au nom du futur époux, je ne l'ai pas trouvé. Peut-être est-ce jeune homme répondant au nom de "Robine".

Reste encore à faire un pas de plus et non des moindre : découvrir le lien qui uni ces Plancard à ma propre famille.




Lors de mes recherches généalogiques, qui remontent à la fin du XVIIe siècle à  Carcassonne, j'ai trouvé mon plus ancien ancêtre connu : François Plancard. Je ne sais s'il est originaire de cette ville, toujours est-il qu'il y fonde une famille. Son métier touche au textile et non au métal.

Mais, ironie du sort, des décennies plus tard, mes ancêtres Plancard arrêteront leurs activités liées au textile, métiers qui périclitent au XIXe siècle, pour ouvrir des sociétés de serrureries et de fonderies.

Pour l'heure, en 1517, ce Pierre et cette Alayone Plancard, sans doute nés à la fin du XVe siècle, restent la trace la plus ancienne du nom Plancard jamais découvert dans les archives.

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