Gabriel, c'est le prénom familial par excellence de la branche pied-noir.
Ce prénom, qui fait référence à l'archange Gabriel, messager de Dieu qui annonce à Marie la naissance de Jésus, naît à Carcassonne en 1812 avec le premier Gabriel Plancard celui-là même qui va s'installer en Algérie.
Puis ce prénom saute une génération pour échoir à mon arrière grand-père et petit-fils du premier Gabriel. Celui-ci est né à Aumale le 18 avril 1888 et décédé à L'Arba le 6 juin 1945.
Le troisième, c'est mon père et petit-fils du second Gabriel. Né à Alger le 10 novembre 1943, il est décédé le 4 septembre 2012 à Béziers.
Le quatrième devrait être son petit-fils, c'est à dire mon fils né à Metz le 17 juin 2010 qui, lui, se prénomme... Hadrien. Mais la tradition n'a pas été rompue pour autant puisque ces autres prénoms sont Christian Gabriel Antoine.
lundi 8 avril 2013
samedi 6 avril 2013
F... comme fureteur !
C'est une des qualités essentielles du généalogiste.
Même si le mot appartient au champ lexical de la chasse, en l'occurrence celui de la chasse au lapin avec un furet, le mot veut bien dire ce qu'il veut dire : ne laisser nulle place où la main ne passe et repasse afin d'en dégager l'information essentielle.
Même si le mot appartient au champ lexical de la chasse, en l'occurrence celui de la chasse au lapin avec un furet, le mot veut bien dire ce qu'il veut dire : ne laisser nulle place où la main ne passe et repasse afin d'en dégager l'information essentielle.
vendredi 5 avril 2013
E... comme Espagne
C'est l'origine de la famille de ma grand-mère paternelle. Avec son patronyme, Lledo, fleurant bon la Péninsule Ibérique, Irène Raymonde est née le 24 septembre 1918 à Alger. Son père Jean Baptiste, dont la famille est arrivée très tôt en Algérie, est également né à Alger où, d'ailleurs, il est mort (1892-1935). Au début du XIXe siècle, la famille Lledo, une famille de marins, est installée à Polop de la Marina, dans la province d'Alicante.
Il en va tout autrement pour sa mère Maria de la Concepción Salas. Cette dernière naquit, elle, à Monforte del Cid, dans la Province d'Alicante en Espagne le 21 février 1897 (elle décèdera à Marseille en 1971). Elle est arrivée en Algérie au début du XXe siècle grâce à l'aide de la France qui favorisait l'émigration espagnole en direction de l'Algérie.
Le couple s'est donc formé à Alger, conscient qu'il appartenait à la même région espagnole d'origine, même si c'était pour Jean-Louis, un souvenir lointain. Le premier a avoir foulé le sol algérien était son grand-père Juan né en 1804 à Polop et décédé à Alger en 1879.
Le mariage fut célébré le 6 janvier 1917 à Alger. Donc à la fin de la Grande Guerre durant laquelle Jean Louis Lledo fut marin sur le bateau de guerre "Le Saint-Louis".
Avec la lettre E, on pouvait également parler de métier et plus précisément de celui d'Epotoyeuse. Un fonction de l'une de nos ancêtres du XIXe siècle qui travaillait à Carcassonne.
Terme spécifique au travail de la laine, l'épotoyeur ou l'épotoyeuse était la personne chargée de retirer, souvent à l'aide d'une pince, les impuretés de la laine avant son cardage.
Il en va tout autrement pour sa mère Maria de la Concepción Salas. Cette dernière naquit, elle, à Monforte del Cid, dans la Province d'Alicante en Espagne le 21 février 1897 (elle décèdera à Marseille en 1971). Elle est arrivée en Algérie au début du XXe siècle grâce à l'aide de la France qui favorisait l'émigration espagnole en direction de l'Algérie.
Le couple s'est donc formé à Alger, conscient qu'il appartenait à la même région espagnole d'origine, même si c'était pour Jean-Louis, un souvenir lointain. Le premier a avoir foulé le sol algérien était son grand-père Juan né en 1804 à Polop et décédé à Alger en 1879.
Le mariage fut célébré le 6 janvier 1917 à Alger. Donc à la fin de la Grande Guerre durant laquelle Jean Louis Lledo fut marin sur le bateau de guerre "Le Saint-Louis".
Avec la lettre E, on pouvait également parler de métier et plus précisément de celui d'Epotoyeuse. Un fonction de l'une de nos ancêtres du XIXe siècle qui travaillait à Carcassonne.
Terme spécifique au travail de la laine, l'épotoyeur ou l'épotoyeuse était la personne chargée de retirer, souvent à l'aide d'une pince, les impuretés de la laine avant son cardage.
jeudi 4 avril 2013
D... comme Descendance
C'est la tarte à la crème de la généalogie.
Pourtant, à y regarder de plus près, les choses ne sont parfois pas si simples et l'arrivée jusqu'à nous, ne tient qu'à un fil :
Pour ne prendre que Gabriel Plancard (1812-1856), le fondateur de la branche en Algérie, n'eut que deux fils, Alphonse Jean-Pierre et Jean-Pierre Félix. Ce dernier n'eut pas de descendance et le premier... 11 enfants. Pour ma branche, le fils en question était Gabriel, mon arrière grand-père, qui fut blessé plusieurs pendant 14-18. Il eut trois filles et un fils. Ce fils, Alphonse Auguste, eut deux fils dont mon père qui n'eut qu'un enfant, moi. Et moi qu'un seul enfant : Hadrien.
Pourtant, à y regarder de plus près, les choses ne sont parfois pas si simples et l'arrivée jusqu'à nous, ne tient qu'à un fil :
Pour ne prendre que Gabriel Plancard (1812-1856), le fondateur de la branche en Algérie, n'eut que deux fils, Alphonse Jean-Pierre et Jean-Pierre Félix. Ce dernier n'eut pas de descendance et le premier... 11 enfants. Pour ma branche, le fils en question était Gabriel, mon arrière grand-père, qui fut blessé plusieurs pendant 14-18. Il eut trois filles et un fils. Ce fils, Alphonse Auguste, eut deux fils dont mon père qui n'eut qu'un enfant, moi. Et moi qu'un seul enfant : Hadrien.
mercredi 3 avril 2013
C... comme Carcassonne
Je n'y croyais plus. Je pensais que jamais je ne retrouverais la ville d'origine de la famille en France métropolitaine.
Et puis, au bout de dix ans de recherches, de lettres sans réponse, de coups de fil stériles et de dépouillements d'archives vains, un acte est venu m'éclairer. C'était un acte de décès, celui de Gabriel Plancard mort en 1856 et retrouvé de haute lutte en remontant patiemment la piste des Plancard en Algérie dont je ne savais rien. L'acte mentionnait sa ville de naissance et qu'il était militaire retraité. Un boulevard s'offrait alors à moi.
La lettre C ça peut-être aussi l'initiale de Couscous. Celui de ma grand-mère Irène bien sûr. Avec du poulet et des merguez. Le meilleur du monde. Dans les années 1980, elle était venue, avec son second mari, habiter Montbéliard quelques années. Le dimanche matin, après la kémia (on verra ce mot) dans les vapeurs d'anisette et de Gitane, elle mettait la table, dans les assiettes creuses : la semoule fine roulée patiemment, la viande, les légumes, le bouillon... Souvenirs, souvenirs. La généalogie est aussi faite de ça.
Et puis, au bout de dix ans de recherches, de lettres sans réponse, de coups de fil stériles et de dépouillements d'archives vains, un acte est venu m'éclairer. C'était un acte de décès, celui de Gabriel Plancard mort en 1856 et retrouvé de haute lutte en remontant patiemment la piste des Plancard en Algérie dont je ne savais rien. L'acte mentionnait sa ville de naissance et qu'il était militaire retraité. Un boulevard s'offrait alors à moi.
La lettre C ça peut-être aussi l'initiale de Couscous. Celui de ma grand-mère Irène bien sûr. Avec du poulet et des merguez. Le meilleur du monde. Dans les années 1980, elle était venue, avec son second mari, habiter Montbéliard quelques années. Le dimanche matin, après la kémia (on verra ce mot) dans les vapeurs d'anisette et de Gitane, elle mettait la table, dans les assiettes creuses : la semoule fine roulée patiemment, la viande, les légumes, le bouillon... Souvenirs, souvenirs. La généalogie est aussi faite de ça.
mardi 2 avril 2013
B... comme Bizarre !
Cet acte de naissance de Jean Plancard retrouvé grâce à la gentillesse du site " Relevés audois " et daté du 3 juin 1707 a été Rédigé par le curé de la paroisse Saint-Vincent de Carcassonne, il dit :
" Le 4e juin 1707 fut baptisé Jean fils de François Blanchard cardeur et de Paule Fages, mariés, né le 3e du même mois, parrain messire Jean Deyme, conseiller du roy et son receveur des décimes, marraine demoiselle ? Fages, présens, les témoins signés avec nous, Gaysand, curé ". (L'orthographe et la syntaxe de l'époque ont été conservés)
La bizarrerie ne tient pas à l'orthographe Blanchard, l'acte de mariage de ce Jean en 1730, la restituera comme nous la connaissons et puis, nous savons que l'orthographe des noms n'est pas encore totalement fixée.
Non, la bizarrerie vient de la qalité du parrain. Pourquoi, un personnage de haut rang devient-il le parrain du fils d'un cardeur de laine ? Mystère.
" Le 4e juin 1707 fut baptisé Jean fils de François Blanchard cardeur et de Paule Fages, mariés, né le 3e du même mois, parrain messire Jean Deyme, conseiller du roy et son receveur des décimes, marraine demoiselle ? Fages, présens, les témoins signés avec nous, Gaysand, curé ". (L'orthographe et la syntaxe de l'époque ont été conservés)
La bizarrerie ne tient pas à l'orthographe Blanchard, l'acte de mariage de ce Jean en 1730, la restituera comme nous la connaissons et puis, nous savons que l'orthographe des noms n'est pas encore totalement fixée.
Non, la bizarrerie vient de la qalité du parrain. Pourquoi, un personnage de haut rang devient-il le parrain du fils d'un cardeur de laine ? Mystère.
lundi 1 avril 2013
A... comme Algérie
Pendant tout le mois d'avril, un challenge généalogique a été lancé par le blog La Gazette des Ancêtres.
Il s'agit en fait de prendre l'alphabet de A jusqu'à Z et d'y associer un mot et ça, tous les jours du mois exceptés les dimanches !
Un beau défi qui doit bien évidemment, pour la famille Plancard, commencer par l'Algérie !
C'est en effet, le pays de nos ancêtres depuis 1830. Trois frères militaires ont débarqué sur les côtes algériennes à cette époque. Le premier a découvert le pays alors que les troupes débarquaient à Sidi Ferruch en ce chaud mois de juin. Lui, est revenu en France pour y fonder une famille. Le troisième, lui est venu un peu plus tard. Il s'appelait Guillaume et était né en 1815 à Carcassonne. Il mourut en 1845 à l'hôpital militaire d'El Arrouch. Une fièvre l'avait emporté.
Le troisième, duquel descend la branche algérienne, est né en 1812 à Carcassonne. Il se prénommait Gabriel et est arrivé vers 1831. Ce militaire n'a pas voulu revoir sa terre carcassonnaise. Il s'installa à Blida, s'y maria avec une parisienne et y fonda sa famille. Même s'il mourut jeune (1856)sa descendance, dont nous reparlerons, s'étend jusqu'à aujourd'hui.
A, c'est aussi l'initiale d'Alger. La ville où vécut et mourut en 1953 mon grand-Père Alphonse. C'est là que naquit mon père Gabriel (1943) et mon oncle Georges (1941).
Le Bâtiment G de la rue des Sports dans le quartier du Ruisseau peuple mes souvenirs d'enfant. La photo aérienne d'une carte postale situe l'immeuble années 1930 dans un triangle d'or : le stade municipal, le jardin d'essais et la mer.
La cour qui donne sur l'entrée, les enfants qui y jouent sous le regard aiguisé d'une voisine, les portes que l'ont ne ferme pas, l'odeur des sardines grillées... Toute une vie dont je n'ai entendu que parlé et dont je ne sais finalement pas grand chose. Un jour sans doute j'irai... avec mon fils.
Il s'agit en fait de prendre l'alphabet de A jusqu'à Z et d'y associer un mot et ça, tous les jours du mois exceptés les dimanches !
Un beau défi qui doit bien évidemment, pour la famille Plancard, commencer par l'Algérie !
C'est en effet, le pays de nos ancêtres depuis 1830. Trois frères militaires ont débarqué sur les côtes algériennes à cette époque. Le premier a découvert le pays alors que les troupes débarquaient à Sidi Ferruch en ce chaud mois de juin. Lui, est revenu en France pour y fonder une famille. Le troisième, lui est venu un peu plus tard. Il s'appelait Guillaume et était né en 1815 à Carcassonne. Il mourut en 1845 à l'hôpital militaire d'El Arrouch. Une fièvre l'avait emporté.
Le troisième, duquel descend la branche algérienne, est né en 1812 à Carcassonne. Il se prénommait Gabriel et est arrivé vers 1831. Ce militaire n'a pas voulu revoir sa terre carcassonnaise. Il s'installa à Blida, s'y maria avec une parisienne et y fonda sa famille. Même s'il mourut jeune (1856)sa descendance, dont nous reparlerons, s'étend jusqu'à aujourd'hui.
A, c'est aussi l'initiale d'Alger. La ville où vécut et mourut en 1953 mon grand-Père Alphonse. C'est là que naquit mon père Gabriel (1943) et mon oncle Georges (1941).
Le Bâtiment G de la rue des Sports dans le quartier du Ruisseau peuple mes souvenirs d'enfant. La photo aérienne d'une carte postale situe l'immeuble années 1930 dans un triangle d'or : le stade municipal, le jardin d'essais et la mer.
La cour qui donne sur l'entrée, les enfants qui y jouent sous le regard aiguisé d'une voisine, les portes que l'ont ne ferme pas, l'odeur des sardines grillées... Toute une vie dont je n'ai entendu que parlé et dont je ne sais finalement pas grand chose. Un jour sans doute j'irai... avec mon fils.
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