jeudi 9 janvier 2020

Mon #Sosa2020 est lié à 14-18... et un peu aux voitures


Le #ChallengeSosa2020 lancé par la Fédération Française de Généalogie m'a fait reprendre la plume. 
Piqué par la curiosité, j'ai voulu savoir qui était mon #Sosa2020 et surtout... si j'en avais trouvé un. Remonter à la 11e génération est souvent difficile.
 
G11 (Sosa 2020) - Boillot :

Il est probablement né dans le dernier quart du XVIIe siècle à Glay, une petite bourgade du Doubs dans le canton de Maîche et l’arrondissement de Montbéliard. Village protestant luthérien du Pays de Montbéliard, ses habitants sont appelés les « Liais », une déformation de : « Les Glay ».
Je sais juste que c’est un homme et qu’il s’appelle Boillot. Point de prénom pour l’instant. Ni d’épouse. C’est un des invisibles de mon arbre généalogique.


G 10 (Sosa 1010) - Jean Boillot :

Ce Boillot sans prénom eut un fils au début du XVIIe siècle, dont je ne sais pas grand-chose sinon qu’il se prénomme Jean et qu’il a trouvé une épouse inconnue pour le moment. Et aussi qu’il est né à Glay.



Elle, je la connais mieux. Née vers 1739 à Glay, elle épouse en 1766 à Vandoncourt, toujours dans le Pays de Montbéliard, un certain Pierre Gabriel Peugeot. Ce dernier descend d’une branche collatérale des créateurs des automobiles Peugeot dont Armand Peugeot est un des membres.


 
C’est par lui que tout arrive ! Il est né en 1781 à Vandoncourt, c’est donc un Damas (du nom d’un prune locale). Jean Georges Peugeot (militaire puis voiturier) va se marier deux fois. Je descends d’un fils de son premier mariage en 1801 à Vandoncourt avec Suzanne Catherine Bugnon originaire de la localité. Décédée en 1814, elle lui donne deux enfants dont :



Horloger de son état, il nait en 1808 à Vandoncourt où il mourra en 1856. Trente ans plus tôt, il avait épousé Marie Marguerite Cottier. Le couple aura trois enfants dont :



Louise Catherine Peugeot vers 1915
Elle, j’ai son portrait dans mon bureau ! Elle est née à Vandoncourt le 16 mai 1846 sous Louis Philippe Ier. Elle va mourir à Beaucourt dans le Territoire de Belfort en 1916 sous la Troisième République ! 
Elle épouse Georges Frédéric Amstutz, né en 1835 à Vandoncourt et lui aussi horloger, le 13 mai 1865. Georges Frédéric Amstutz descend de Jean-Michel Amstutz, né en 1760, son arrière-grand-père. La sœur de ce Jean-Michel Amstutz, Catherine Marguerite, a épousé un certain Frédéric Japy, industriel du Pays de Montbéliard dont descend en ligne directe… la comédienne Charlotte deTurckheim !
Le couple aura cinq filles et un garçon dont :



Marie Virginie Amstutz vers 1890
C’est Mon arrière arrière-grand-mère née à Vandoncourt en 1871. Elle épouse en 1894 Maurice Graff né en 1871 à Vandoncourt et descendant d’une famille alsacienne d’optants pour la France originaire de Seppois-le-Haut (Haut-Rhin).

Elle, je l’apprécie particulièrement. Femme de caractère derrière ses doux yeux bleus, elle est propriétaire, avec son époux de l’Hôtel de Mulhouse à Montbéliard. Un hôtel-restaurant situé devant la gare qui n’est plus un hôtel mais dont la façade subsiste encore.
Sur les cinq enfants du couple : un seul garçon. Canonnier au 114e RAL, Georges Graff mourra le 29 février 1916 à Béthelainville dans la Meuse au tout début de la Bataille devant Verdun. Sa mort précipitera celle de sa mère. Marie Virginie décèdera à Montbéliard le 20 janvier 1918. La sœur aînée de la fraterie est : 


G 4 (Sosa15) – AliceJeanne Graff :

Alice Graff en 1915

Elle je l’ai connu. C’est mon arrière-grand-mère. Elle est née à Beaucourt le 27 juillet 1896. Secrétaire de direction aux établissements Japy de Beaucourt, elle épouse à Montbéliard le 9 mars 1918, Alfred Doriot, un rescapé de la Grande Guerre qui était comptable dans la même entreprise.
En1918, elle reprend l’Hôtel de Mulhouse, qu’elle tient avec son mari. Naîtront dans ces murs leurs trois enfants : Liliane en 1921, Micheline en 1925 et Georges en 1928. Elle mourra à Etupes, ville du Doubs (les habitants sont les Erbatons) dans sa maison de la rue de Fesches, village des Doriot, que le couple a fait construire à la fin des années 1920.


 Ma grand-mère maternelle est née le 17 février 1921 à l’Hôtel de Mulhouse à Montbéliard. Arrivée en 1929 ou 1930 à Etupes, elle s’y mariera le 7 février 1948 avec Henri Emile Rigoulot né à Casablanca (Maroc) en 1922 d’une famille originaire d’Etupes.
Pianiste chevronnée, elle jouera tous les jours quasiment jusqu’à son décès à Montbéliard le 2 juillet 2009. 
G 2 (Sosa3) –Claudine Hélène Liliane Rigoulot :

Claudine Rigoulot
 Ma mère. Née à Montbéliard le 27 mars 1949, elle travaille aux automobiles Peugeot ! Tout comme mon père Gabriel Vincent Plancard, né le 10 novembre 1943 à Alger (Algérie), d’une famille originaire de Carcassonne.
 
Frédéric Plancard
Je reviens un instant à la G 8 (Sosa 252) :
 

Jean GeorgesPeugeot, veuf le 5 avril 1814, il se remarie le 7 juillet de la même année à Roche-les-Blamont (les habitants sont les Abbanais), commune limitrophe de Vandoncourt, avec Margueritte Bourgoin. Le couple aura, entre autres : 

Charles FrédéricPeugeot (le demi-frère de mon Sosa 126 – Pierre Frédéric Peugeot) en 1821 à Vandoncourt. Il épousera en 1842 Suzanne Roy. Le couple aura :

Charles Emile Peugeot né en 1844 à Vandoncourt et mort en 1920 à Etupes. Il épousera à Vandoncourt, Elisabeth Rosine Gros qui lui donnera :

Jules Albert Peugeot, né à Vandoncourt en 165, il mourra à Etupes en 1943. Il se marie à une institutrice, Francine Pechin en 1891. Elle est la fille du colonel Pechin.
Le couple aura trois enfants dont :

Jules André Peugeot, né à Etupes le 11 juin 1893. Lui aussi instituteur, il sera tué le 2 août 1914 à Joncherey (Territoire de Belfort). Il est le premier mort de la Grande Guerre  et ets enterré à Etupes.
Il fut aussi le camarade de classe de mon arrière-grand-père Edmond Rigoulot, père d’Henri mon grand-père maternel et époux de ma grand-mère Liliane (Sosa7) et qui fit un discours sur sa tombe comme je l'expliquais dans ce billet.

1 commentaire:

Sandrine P a dit…

Quelle chance d’avoir autant de photos de ses ancêtres ! De jolies mamies ! Bises